L’oiselle

Une de mes amies passe un moment difficile. Ce n’est pas grand chose, mais je lui dédie ce bref sonnet.

seule et esseulée pleure l’oiselle
laissée à elle même sur un saule lointain
isolée du nid par la blanche distance hivernale
et le noir chagrin du trépas

larmes amères d’un adieu qui vient trop tôt
coulant sur le plumage gris de l’oiselle,
c’est une averse de triste rosée
qui se déverse de ses yeux clairs

des vastes étendues mortelles
le vieil oiseau s’envole
il ne voit pas dans son envol enjoué
les larmes dans le cœur de l’oiselle
libéré de ses terrestres entraves
il s’évade vers les voûtes céleste du ciel infini

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