dans cette vierge de fer me où suis-je emmuré
où ses dards acérés me dépucellent une centaine de fois
que les lances bavardes ne peuvent-elles transpercer
où la peur s’écoule par les taillades et mon sang
que les aiguilles me maintiennent-elles au garde-à-vous
où je n’entends que l’écho de mon propre râle
que les gonds rouillés et rougis ne basculent-ils plus
où je cherche à m’engloutir
qui me sert-il d’abri servile
où je ne peux plus sortir
que voudrais-je tant quitter que voudrais-je voir la mer
où j’ai jeté l’unique clé
de cette folie de fer où me suis-je condamné

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